Chaque personne n'a pas vécut la crise sanitaire de la même façon. Des études sur le sujet mettent en avant cet écart en fonction de chacun. Certains l'ont vécu très sereinement tandis que d'autres ont vécu une période très compliquée.
De nombreuses études ont également mis en évidence qu'une période d'isolement peut avoir des effets néfastes sur notre psychisme et sur notre moral. Avoir vécut plusieurs plusieurs périodes de confinement aurait pour conséquence de renforcer les effets nocifs pour les personnes touchées.
L'ennui, l'inquiétude pour soi ou pour son entourage, la perte de repères ainsi que la perte de liens sociaux touchent une partie de la population provoquant un mal-être.
Les différents facteurs en cause
Certains facteurs ont une influence directe : - Le point ayant le plus d'impact est la réduction des contacts sociaux, voire l'absence de contacts lorsque la personne se retrouve seule chez elle. Des études ont montré le besoin vital de liens sociaux chez l'être humain. - La privation de liberté. La liberté est un besoin essentiel chez l'être humain, dont certains ont encore plus besoin que d'autres. Être obligé de rester chez soi est contraire à ce besoin de liberté. - Le sentiment d'impuissance, qui nous confronte à nos peurs et à nos angoisses les plus profondes. Le climat anxiogène véhiculé par les méDias et sur certains réseaux sociaux engendrent des effets néfastes sur le moral : l'impuissance à pouvoir agir sur quelque chose qui nous échappe tous. Ceci a des répercussions somatiques et psychologiques comme le repli sur soi-même, un état dépressif, de l'anxiété, des ruminations, de l'agressivité... mais aussi parfois une forme de confusion, voire un syndrome de stress post-traumatique. - les cas de violences conjugales ont été plus importants dans cette période, engendrant un mal-être fort, la peur de la mort, chez les personnes concernées, encore plus isolées.
Comment reconnaître une forme de mal-être en période de confinement ?
Les questions qui se posent alors : est-ce que je peux développer un trouble anxieux, un mal-être voire une dépression ? Que puis-je faire en prévention ? Et si c'est déjà le cas, quelles solutions existent ? Différents troubles peuvent se développer face à une situation de confinement : - De nouveaux états émotionnels à haute fréquence (qui peuvent s'étaler dans le temps et/ou l'intensité peut être élevée) : des angoisses, des troubles anxieux, de l'agressivité... Pour apprendre à mieux gérer ses émotions, vous trouverez un article sur le sujet ici - Des nouveaux comportements : des compulsions alimentaires, des insomnies, de l'hypocondrie, des addictions comme l'alcoolisme, la dépendance aux jeux, les médicaments... - Un Stress Post Traumatique (SPT) en raison de moments de détresse intense vécus pendant le confinement suite à la peur de mourir, la peur pour ses proches... Pour d'autres personnes, c'est le stress post traumatique du passage par les urgences suite à la contamination. La personne peut alors revivre l'événement traumatique sous forme de flash-back ou de cauchemars. Les symptômes peuvent se poursuivre plus d'un mois après l'événement traumatique. Pour en savoir plus, vous trouverez un article sur le sujet ici - dans des cas plus rares mais existants, il a été noté que suite à certain type de crise, le taux de suicide peut augmenter. Souvent, il dépend de la cohésion de groupe qui en résulte. Si la cohésion est forte, le taux de suicide a tendance a baisser, tandis qu'à l'inverse, s'il est faible, le taux a tendance à augmenter. Des idées suicidaires peuvent être en augmentation, face à l'isolement, le sentiment de solitude, la peur d'être contaminé(e), de mourir, de contaminer ses proches, d'être un poids pour l'entourage, la précarité ou la peur de la précarité économique, un mal-être général....
Pour connaître les effets du déconfinement, vous trouverez un article sur le sujet ici
Recommandations pour mieux vivre le confinement
De nombreuses choses peuvent améliorer le quotidien pour pouvoir vivre avec plus de recul la situation. Maintenir des activités qui stimulent le mental, le corps et la motivation s'avèrent souvent bénéfiques :
- Le sport : la pratique d'une activité sportive a prouvé ses bienfaits sur le physique et le mental
- La méditation : en apprenant à mieux gérer ses pensées ainsi que sa respiration, la méditation permet de prendre du recul
- Le yoga : cette pratique permet d'allier le corps et l'esprit pour apprendre à se recentrer
- Les loisirs, les hobbies praticables chez soi : dessin, peinture, musique, couture...
- Les formations : se former sur des sujets qui vous tiennent à cœur, qui stimulent le mental, les zones d'apprentissage...
Pour un grand nombre de personnes, le rétablissement va se faire naturellement pendant ou après le déconfinement, plus ou moins rapidement en fonction de chacun.
L'évolution de la situation à la sortie de crise a également un impact important. Le climat social est un facteur déterminant : si un soutien mutuel se met en place, une énergie d'entraide et de bienveillance permettra d'aider grandement à rétablir un mieux-être. C'est pourquoi prendre soin de ses proches quand on est dans la capacité de le faire peut s'avérer très bénéfique.
Si vous constatez que vous vous empêtrer dans des cercles émotionnels nocifs et que vous n'arrivez pas à en sortir, le recours à un professionnel peut apporter une aide.
C'est avec plaisir d'échanger si vous avez la moindre question. Retrouvez toutes les informations sur l'hypnose ainsi que mes coordonnées ici
N'hésitez pas à partager si l'article vous a plu !
Comments