Le sentiment de culpabilité peut se traduire par un mélange entre de l'agitation, de la nervosité, de la colère, quelque chose de profondément désagréable. Elle vient d'un jugement qui se traduit par une forme de sermon, de punition pour ne pas avoir fait / dit les choses comme il est supposé qu’il aurait dû être fait. Ce sentiment n'est pas forcément mauvais malgré qu'il soit douloureux. La culpabilité peut permettre de se rendre compte de ses propres valeurs. C'est un sentiment permettant de se construire, de développer l'empathie et ainsi développer un meilleur rapport aux autres.
Mais ce sentiment peut être pour certains néfaste sur du long terme lorsqu’il est trop intense ou non adapté à certaines situations. Une sensation de porter un poids, une boule au ventre/dans la gorge, un sentiment de honte, certains parlent d'un boulet qu'il se traîne, d'une page qu'il n'arrive pas à tourner, d'autres de leur petite voix interne qui les critique constamment ou encore d'avoir l'impression comme d'avoir un petit ange d'un côté et un petit démon de l'autre...
Et pour certains, ce sentiment peut se ressentir dans plusieurs domaines de leur vie, beaucoup de choses deviennent sujet à ce sentiment de culpabilité. On entend très régulièrement de la part de personne portant le poids de la culpabilité des phrases comme :
- "c'est ma faute",
- "je n'aurais pas dû dire ça comme ça ou faire ça comme ça",
- "qu'est-ce qu'il (ou elle) va penser de moi maintenant",
- "je ne dois pas faire ça, ce n'est pas bien",
- "je ne peux pas m'autoriser à être naturel(le)"
- "on ne va pas m'apprécier, m'aimer comme je suis" etc...
Le sentiment de culpabilité est souvent associé au sentiment de regrets, de dévalorisation, du regard, du jugement des autres et de soi-même (voir l'article sur la peur du jugement des autres).
Or, la frontière entre ce qui est bien et pas bien de son point de vue et de celui des autres n'est pas forcément la même. Difficile parfois quand la confiance en soi n'y est pas et de se retrouver entre ses propres valeurs et celles des autres.
Ce sentiment peut aussi être une fuite de la réalité ainsi qu'une idéalisation de soi, "j'aurai aimé que les choses soient autrement, que je sois parfait(e)".
Pourquoi ressentons-nous de la culpabilité ?
Régulièrement, la culpabilité a une utilité (et oui aussi étonnant que ça puisse parfois paraître ;).
Elle attire l'attention vers quelque chose qui ne va pas et dont on ne prêterait pas attention si cette culpabilité n'était pas présente. La culpabilité peut nous permettre de nous remettre en question, d'apprendre et ainsi d'évoluer.
Jusqu’où cette culpabilité peut-elle amener ?
Certaines personnes vivent très bien avec et s'en accommodent. D'autres apprennent à mieux la comprendre, à mieux écouter ce qu’elle donne comme information précieuse pour nous faire avancer. D'autres encore le vivent mal, voire très mal : renfermement, susceptibilité exacerbée, sentiment de peur, d'angoisse très présent...
Certains portent même le poids de la culpabilité d'autres personnes : leur entourage proche, leur famille...
Mais cela peut aussi se transformer en échec que l'on s'impose à soi-même puisqu'on ne s'autorise pas, on n'a pas le droit, ce n'est pas bien, on n'est pas capable, on ne mérite pas de réussir. Vous trouverez un article sur la peur de l'échec ici
La culpabilité peut prendre de grandes proportions également quand les personnes proches l'emploient, par exemple :
- au travail : un supérieur qui met en avant que les points négatifs, qui dévalorise...
- dans le couple : un conjoint qui fait régulièrement des reproches moralisateurs...
- avec les enfants, qui vous accusent de ne pas être comme telle mère ou tel père, de ne pas répondre à tous leurs caprices...
- avec les parents, qui peuvent par exemple insinuer que vous n'avez pas passé assez de temps avec eux, qu'ils auraient aimé une autre carrière professionnelle pour vous, un autre conjoint, que vous n'êtes pas aussi doué que votre grand-frère a qui la vie réussit...
- avec les amis : un ami qui est toujours dans le besoin et fait constamment appel à vous en jouant la carte émotionnelle...
Que peut-on faire face à la culpabilité ?
Apprendre à écouter et accueillir le message que la culpabilité porte en elle. Apprendre à reconnaître cette partie de nous qui engendre cette culpabilité parce qu'elle est, à l'origine, porteuse d'un message avec une intention positive. Elle porte l'attention sur quelque chose en désaccord avec nous même et donne des indications sur ce que vous aimeriez à la place. Et au fur et à mesure que vous regardez les choses sous un autre angle, en défocalisant l'attention de ce que vous ne voulez pas pour la rediriger vers ce que vous voulez, vous entamez déjà le processus de changement ! Mais si la culpabilité est trop forte et difficile à gérer seul(e), une aide extérieure peut vous permettre d'avancer autrement.
Comment l'hypnose peut aider face à la culpabilité ?
Les psychothérapies classiques, les thérapies cognitivo-comportementales, l'hypnose... peuvent apporter une aide.
L'accompagnement en hypnose sur plusieurs séances permet de travailler pour apprivoiser sa culpabilité et apprendre au fur et à mesure à modifier les mécanismes internes enclenchés par le sentiment de culpabilité. Ces mêmes mécanismes qui nous échappent habituellement dans un état conscient.
C'est avec plaisir d'échanger si vous avez la moindre question. Retrouvez toutes les informations sur l'hypnose ainsi que mes coordonnées ici
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